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Fils d’un homme instruit et respecté au sein de la communauté métisse, Louis Riel est l’aîné d’une famille de 11 enfants. Doué en classe, l’évêque de Saint-Boniface l’envoie étudier au Petit Séminaire de Montréal en espérant qu’il deviendra prêtre. Excellant dans les langues, les sciences et la philosophie, Louis Riel s’avère un compatriote de classe agréable, bien qu’introverti et un peu lunatique. Le décès de son père en 1864 le plonge dans la mélancolie et l’amène à quitter le Collège l’année suivante. Quatre ans plus tard, le jeune homme suit les traces de son père en devenant le porte-parole de la communauté métisse de la Rivière-Rouge.

Louis Riel (1844-1885) quitte le Collège après la mort de son père. i2:6.3.1-5 Extrait du 3e cahier des notes hebdomadaires de 1857 à 1859 et des notes des examens trimestriels de 1866 à 1875.