Adrien Arcand fréquente le Collège de Montréal de 1917 à 1919. Journaliste, il est congédié de La Presse pour ses activités syndicales en 1929. Avec Joseph Ménard, il lance alors une série de journaux hebdomadaires. Dans Le Goglu et Le Miroir, entre autres, Arcand révèle ses convictions fascistes et antisémites, dont son projet de déporter les Juifs du Canada à la baie d’Hudson. Sur la scène politique, il participe dès 1934 à la fondation et à la présidence du Parti national social-chrétien. S’opposant au nationalisme québécois en prônant un fédéralisme canadien fort, il est interné durant la guerre pour son fanatisme hitlérien. Minimisant par la suite l’holocauste, le controversé orateur continue sa carrière politique après la guerre, sans toutefois être élu.