Contestant l’ordre hiérarchique imposé par l’Église, les révolutionnaires français ne sont guère tendres envers les membres du clergé. Face à la laïcisation sauvage et à la destruction des lieux de culte, les prêtres catholiques sont condamnés à l’exil ou à la mort. Le premier directeur du Collège Saint-Raphaël, Jean-Baptiste Curatteau, perd ainsi son demi-frère René, également prêtre, pendant la Révolution. Le Collège accueille plusieurs prêtres sulpiciens fuyant la terreur révolutionnaire.
Éducateurs chevronnés, ces réfugiés développent les bases du cours classique qui feront la renommée du Collège de Montréal.