À l’époque, être pensionnaire coûte 21 livres par année. Les élèves étrangers doivent débourser quatre livres de plus pour fréquenter l’institution. Si la clientèle du Collège est essentiellement bourgeoise au 19e siècle, quelques élèves de milieu modeste peuvent fréquenter chaque année l’institution grâce à l’attribution spéciale d’une quinzaine de bourses. Une aide providentielle pour les familles ouvrières qui ne gagnent que 2 à 5 livres par mois. La renommée du Collège est telle qu’un tiers des élèves viennent de familles anglocatholiques du Haut-Canada et de la côte est des États-Unis. C’est le caractère français de l’institution qui amène ces familles à envoyer leurs enfants en pension si loin de la maison.