À la fin des années 60, les fréquentations intimes entre garçon et fille sont inacceptables au Collège de Montréal. Ces rencontres créent, selon la pensée de l‘époque, des besoins affectifs prématurés qui nuisent au développement de la personnalité de l’élève. Elles peuvent même freiner la réussite des études. Les collégiens ont donc la lourde tâche de gérer avec prudence leur vie affective. Ils ont l’obligation de considérer leurs fréquentations avec le sexe opposé comme de simples camaraderies, ils devront être très honnêtes et consulter leur conseiller moral au besoin.
Ces considérations contrastent avec le mouvement hippie qui apparaît dans les années 1960.