À la destruction des fortifications entre 1801 et 1821, 10 000 charrettes de pierres sont déversées pour assécher le marais à l’ouest de la rue McGill. Comme le site est à proximité de la ville, c’est ce lieu qui est choisi afin de mieux accueillir les élèves externes. On établit donc le Petit Séminaire non loin de la petite rivière Saint-Pierre. Pour les élèves du Petit Séminaire, cette rivière est digne du Styx, ce fleuve mythique séparant l’enfer grec du monde des vivants. S’écoulant derrière l’école, ce ruisseau souvent inondé dégage une odeur pestilentielle provenant des déchets que l’on y jette. Par chance, des jardins et des arbres rendent bientôt les environs du Petit Séminaire plus agréables.