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Bourse Perras, Cholette & Cholette

LA BOURSE D’EXCELLENCE PERRAS, CHOLETTE & CHOLETTE

La Bourse d’études supérieures Perras, Cholette & Cholette (notice biographique) a été créée à la suite d’un legs de deux Anciens du Collège, Jean-Paul, 1933 et Claude Cholette, 1940 ainsi que l’épouse de ce dernier Colette Perras.

La Fondation Collège de Montréal est fière d’offrir une bourse d’excellence destinée aux Anciens et Anciennes du Collège de Montréal. Cette bourse d’excellence de 10 000 $, peut être octroyée annuellement à un Ancien ou Ancienne du Collège de Montréal qui poursuit des études universitaires aux cycles supérieurs (maîtrise, doctorat ou postdoctorat, sauf exception) dans les domaines Artistiques, Médicaux et Scientifiques.

La période de soumission des candidatures se déroule du 1er avril au 30 juin 2024.

Critères d’admissibilité et dates importantes

Dossier de candidature 

Rapport d’évaluation du candidat

Madeleine PRÉVOST-LEMIRE, 1999
grande lauréate 2023 (10 000$)

4e année
Doctorat en psychoéducation, Université de Sherbrooke

À la fin de ses études au Collège de Montréal en 1999, c’est l’École nationale de cirque de Montréal qui attend Madeleine Prévost-Lemire, la récipiendaire de la Bourse Perras, Cholette & Cholette 2023. Après une brillante carrière d’artiste de cirque, elle entame un baccalauréat en psychoéducation, puis une maitrise et un doctorat en psychoéducation à l’Université de Sherbrooke.

Son parcours la mène à étudier et comprendre les liens entre trauma et maternité chez ces jeunes femmes. Sa thèse de doctorat actuelle mobilise de manière novatrice le concept de trauma complexe pour saisir les conséquences de la maltraitance subie dans le fonctionnement de jeunes mères ayant été placées en centre jeunesse à l’adolescence. Après son doctorat, Madeleine prévoit poursuivre une carrière de chercheuse spécialisée en trauma interpersonnel.

Samuel FISHER, 2014, grand lauréat 2021-2022 (10 000$)

2e année
Doctorat en mathématiques, Oxford University

Projet de recherche

Sa recherche est en mathématiques pures, plus spécifiquement dans une sous-discipline intitulée la théorie des groupes. La théorie des groupes est l’étude de la symétrie en général. Les objets mathématiques (ou abstraits) et les objets physiques ont beaucoup de symétries, où une symétrie est une transformation de l’objet qui préserve sa structure. Un groupe est donc une collection de transformations d’un objet spécifié. Pour son projet de thèse, M. Fisher cherche à comprendre quand un groupe est fibré : quand un groupe est fibré, il décompose en composantes plus simples (nommées fibres) et le groupe est donc souvent plus simple à étudier. Le projet emprunte aussi des outils de l’algèbre, la géométrie et l’analyse.

Gill Louis-Nascan, 2010,​ grand lauréat 2021-2022 (10 000$)

4e année
Doctorat Recherche-Intervention (PhD, DPsy) en psychologie, UQAM

Projet de recherche

Il convient de préciser que le doctorat recherche/intervention (D.Psy + Ph.D) en psychologie est un programme unique qui combine une formation clinique à une formation de recherche, pour un total de 153 crédits. Pour graduer, en plus de l’obtention des crédits de cours, il faut réaliser 1600 heures d’internat, 400 heures de stage et rédiger une thèse. Évidemment, comme la psychologie est une discipline scientifique, la thèse doit se baser sur des études empiriques, ce qui implique de mettre sur pied des expérimentations, de recruter les participants et d’analyser les résultats. C’est pourquoi la durée minimale du doctorat est de 6 ans. Ce programme est souvent comparé à un marathon, autant en ce qui a trait à la motivation à maintenir qu’aux finances qu’il faut bien gérer étant donné le temps exigé par la formation.

Cette recherche doctorale se distingue de par le fait qu’elle répond à un besoin réel de nos communautés, car les formations que le candidat donne sont destinées à des bénévoles qui se rendent déjà dans les écoles et les CHSLD de Montréal. En effet, MenZoÉ, l’OBNL fondé par M. Louis-Nascan, forme des animateurs de méditation. Ceux-ci sont par la suite envoyés dans des écoles selon les demandes, ou alors aux CHLSD du CIUSS-Centre-Sud-de-l’Île de Montréal, avec qui MenZoÉ entretient un contrat d’animation d’ateliers de méditation.

Mme Mathilde Champagne, 2015, grande lauréate 2020-2021 (10 000$)

Dans ses travaux de recherche, Mme Champagne-Hamel s’intéresse à la neurotoxicité des polluants organiques persistants. Plus précisément, son projet de recherche doctoral vise à quantifier l’exposition aux polluants organiques persistants induite par la chirurgie bariatrique et à évaluer les effets de cette exposition sur le fonctionnement cognitif des patients. Puisque l’obésité morbide sévit partout dans le monde, ce projet est porteur de retombées considérables pour l’organisation des soins bariatriques et la santé globale du patient.

L’un de ses principaux objectifs professionnels est de devenir chercheuse en neurosciences. Déjà initiée à la neurotoxicité et à l’épidémiologie, elle aspire à ce que ses travaux aient des retombées concrètes pour les populations et contribue à l’amélioration des politiques de santé publique. Actuellement, par le biais de son projet de recherche doctoral, elle vise à améliorer la prise en charge des patients souffrant d’obésité dans le réseau de la santé au Québec en sensibilisant les personnes impliquées aux conséquences neuropsychologiques secondaires à l’intervention bariatrique.

Ce projet tout à fait novateur revêt une réelle pertinence sur le plan scientifique puisque peu se sont intéressés aux impacts neuropsychologiques que peut entrainer une telle chirurgie.

Outre son intérêt pour la recherche, elle entretient une profonde affection pour la relation d’aide. Elle aspire ainsi à devenir psychologue et neuropsychologue clinicienne et travailler avec des enfants aux prises avec des troubles neurodéveloppementaux ou psychoaffectifs.

Mme Noémie La Haye-Caty, 2012, grande lauréate 2020-2021 (10 000$)

Noémie La Haye-Caty a gradué de l’Université McGill en médecine en 2019, et elle fait présentement ses études médicales postdoctorales en psychiatrie à l’Université de Montréal.

Dans son parcours, Mme La Haye-Caty se définit par l’activisme médical et communautaire. Elle a occupé successivement plusieurs postes dans l’exécutif de conseils étudiants jusqu’à ce jour, et elle s’implique depuis trois ans sur le conseil d’administration de l’association Médecins Québécois pour le Régime Public (MQRP). Mme La Haye-Caty a publié de nombreux articles scientifiques, notamment en neurologie et en néonatalogie, pour lesquels elle a obtenu plusieurs bourses de recherche. En psychiatrie, elle a développé un intérêt pour la stigmatisation en santé mentale et l’accès aux soins, ce qui l’a menée à des études supérieures universitaires en bioéthique, en parallèle de sa résidence. Son implication en recherche se poursuit donc dorénavant en éthique clinique psychiatrique, en abordant notamment le consentement et la stigmatisation en population pédiatrique.

Le Collège de Montréal a instillé chez elle un éveil scientifique, particulièrement en la soutenant comme finaliste à l’Expo-Sciences pancanadien. En graduant en 2012, Mme La Haye-Caty a gagné le Prix scientifique McGill et le Méritas « Ambassadeur du Collège de Montréal » pour sa représentation scientifique.Elle prévoit une surspécialisation en pédopsychiatrie et poursuivre une carrière de bioéthicienne dans un contexte de recherche universitaire. »

M. Léo Choinière, 2013, grand lauréat 2020-2021 (5 000$)

Léo Choinière est étudiant à la maîtrise en neurosciences à l’Université de Montréal. Précédemment, il a complété une mineure en mathématiques et un baccalauréat en neurosciences avec honneur. Depuis sa graduation au Collège de Montréal, Léo s’est investi en recherche à travers différents projets.

Dans un premier temps, il effectue un stage de recherche dans un laboratoire du CHU Sainte-Justine où il étudie le profil génétique des leucémies infantiles rares. Cette expérience l’a introduit à la dynamique de la recherche biomédicale en plus de l’éveiller au rôle important des méthodes d’apprentissage machine dans l’avancement des connaissances et le raffinement du soin. Cet intérêt l’a motivé à poursuivre son apprentissage dans un laboratoire de bio-informatique à l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) où il a participé à un projet visant à améliorer la détection de prédispositions génétiques à certaines maladies en employant des méthodes d’intelligence artificielle.

Se tournant vers son domaine d’étude, il s’est joint à une collaboration entre un laboratoire de neurosciences de l’Université de Montréal et le Mila (Institut québécois d’intelligence artificielle).

Dans ce stage, qui s’est transformé en son travail de maîtrise, il participe à un projet d’optimisation de neuro-prothèses pour le contrôle moteur de la main dans le but d’aider la réhabilitation de patients ayant perdu leur dextérité suite à un accident vasculaire cérébral.

Léo a présenté ses travaux dans deux conférences et il en a produit une publication. Au-delà de son implication académique, il s’engage sur le terrain en tant que bénévole à l’urgence du CHUM. Il se montre très reconnaissant envers le Collège pour la qualité de l’enseignement reçu, l’excellente éthique inculquée et le soutien au développement d’une autonomie dans l’apprentissage ; ces aspects ayant initié son épanouissement scientifique. Léo aspire à une carrière de médecin-chercheur en neurologie.

 

M. Nicolas Stämpfli, 1993, grand lauréat 2019-2020

Nicolas Stämpfli a complété ses études secondaires au Collège de Montréal en 1993.  Au cégep, il se découvre un intérêt pour les sciences de la terre dans le cadre d’un cours de géologie.  Il s’inscrit donc au programme de génie géologique de l’École Polytechnique de Montréal, puis complète une maîtrise en génie des bioressources (génie agroenvironnemental) à l’Université McGill.  Dans les années qui suivent, il travaille au Centre Brace de l’Université McGill et participe à des projets de recherche sur la qualité de l’eau en milieu agricole au Québec et sur la gestion de l’eau en Asie centrale.

En 2007, Nicolas Stämpfli accepte un poste d’ingénieur en environnement dans une firme de génie-conseil.  Il y participe à de nombreux projets de gestion des sites contaminés, avec une spécialisation dans la restauration de cours d’eau.

En 2018, il effectue un séjour en Suisse pour travailler sur le projet de 3e correction du Rhône, puis, en janvier 2019, débute des études doctorales en géomorphologie fluviale à l’Université Concordia.  Ses travaux de recherche portent sur la gestion des cours d’eau agricoles, dont plusieurs sont fortement dégradés par des décennies d’anthropisation.  Les objectifs de ces travaux sont de mieux comprendre la dynamique des cours d’eau agricoles et d’identifier des pratiques qui permettent une restauration des processus fluviaux et écologiques dans ces cours d’eau, tout en assurant une cohabitation harmonieuse avec le milieu agricole environnant.

Au fil de sa carrière, Nicolas Stämpfli a écrit ou co-écrit plusieurs publications scientifiques et présenté ses travaux tant dans le cadre de conférences scientifiques et professionnelles qu’auprès des partenaires locaux des projets auquel il a participé.  Après ses études doctorales, il souhaite continuer à travailler sur des projets de restauration intégrée de cours d’eau, en partenariat avec les instances gouvernementales et les intervenants locaux, pour développer des solutions tenant à la fois compte des connaissances scientifiques les plus récentes et du contexte local de chaque projet.

M. Andràs Tikàsz, 2008, grand lauréat 2018-2019

Finissant du Collège de Montréal en 2008, M. Andràs Tikàsz est actuellement étudiant de 2e année au doctorat en médecine à l’Université McGill. Auparavant, il a complété un Baccalauréat en Sciences à l’Université McGill en psychologie, puis, une Maîtrise en Sciences biomédicales, option Sciences psychiatriques à l’Université de Montréal. Il termine un doctorat en Sciences biomédicales, option Sciences psychiatriques à l’Université de Montréal.

M. Tikàsz a déjà publié de très nombreux articles scientifiques. De plus, il s’est mérité une bourse doctorale du Centre de recherche de l’Institut universitaire en Santé mentale de Montréal, du Fonds de recherche du Québec Santé et de la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal. À la fin de ses études secondaires au Collège de Montréal, il a obtenu le Prix d’excellence en sciences pour finissant de l’Université McGill. Il montrait déjà des aptitudes exceptionnelles pour la science.

Fier des valeurs qu’il a acquises durant son séjour au Collège, M. Tikàsz brille également par son engagement communautaire. Il est intervenant bénévole auprès d’une ligne d’écoute pour personnes en détresse, fondateur et coordonnateur du Mac Peer Helper Program au campus Macdonald de l’Université McGill, un service de pair-aidant, et bénévole à l’urgence de l’Hôpital Juif de Montréal.

M. Tikàsz se destine à une carrière de médecin psychiatre et de chercheur universitaire.

M. Peter Tikàsz, 2008, grand lauréat 2017-2018

Finissant du Collège de Montréal en 2008, M. Peter Tikàsz est étudiant de 2e année au doctorat en Génie Bioressource. Déjà, lors de ses études de baccalauréat et de maîtrise, il a publié divers articles scientifiques qui lui ont permis d’obtenir plusieurs bourses de distinction telles que le Tomlinson Fellowship in Forest Ecology et le Natural Science and Engineering Research Council of Canada. À sa première année d’études doctorales, il a participé à quatre conférences internationales dont une, où il a remporté la première place pour sa présentation.

M. Tikàsz a été un membre actif dans l’association des étudiants et en guise de reconnaissance pour ces multiples implications qu’il a obtenu le Gold Key Award, un prix prestigieux qui reconnait son engagement et son dévouement envers la communauté étudiante du campus Macdonald.

En 2015 et 2016, il a travaillé en tant que consultant junior pour les Nations Unis au Bangladesh dans le département des changements climatiques, environnements et désastres naturelles. C’est dans cet esprit qu’il a entrepris des études doctorales afin de développer un système de détection d’azote portable qui pourrait accélérer l’implantation des systèmes hydroponiques simplifiés parmi les agriculteurs et pourrait créer des emplois pour les personnes démunies.

M. Germain Robert-Bigras, 2010, grand lauréat 2016-2017

Finissant du Collège de Montréal en 2010, M. Germain Robert-Bigras est doctorant en Physique des Plasmas à l’Université de Montréal. Étudiant brillant, M. Robert-Bigras apparait au Palmarès du doyen de la faculté de Sciences de l’Université de Montréal avec mention « distinction pour dossier exceptionnel » en 2013, 2014 et 2015. Cette grande distinction lui a permis de passer au doctorat directement. Il a d’ailleurs été lauréat en 2016 et en 2017 de bourses de la FESP (Faculté des Études Supérieures et Postdoctorales).

Habitué des conférences internationales où il a présenté son projet de recherche qui vise à mettre en place de nouvelles méthodes basées sur les plasmas (gaz ionisé ayant un com-portement collectif) pour « doper » le graphène (cristal bidimensionnel à base de carbone) afin de lui conférer de nouvelles propriétés électroniques pour diverses applications de pointe. Ces applications sont au coeur des avancées dans les domaines de la bio-ingénierie, des transistors à base de graphène, des supers-condensateurs et des méta-matériaux magnétiques.