Déjà rebelle à l’adolescence, le plus célèbre des patriotes quitte le Collège de Montréal précipitamment en 1797 suite à une dispute qui se termine mal. Envoyé au Séminaire de Québec, sa réputation le précède déjà. Élève ingénieux, mais piètre catholique, il lit beaucoup. Son intelligence vive dépassant ses condisciples plus âgés le prédestine à une carrière politique d’avant-plan. Notaire, avocat, député, orateur, puis chef des Partis canadien et patriote, il contribue à la rédaction des 92 Résolutions. Des assemblées populaires aux affres de l’exil, Louis-Joseph Papineau revient au pays à l’armistice en 1845 où il poursuit sa carrière politique. Comme lui, ses fils Amédée et Lactance fréquentent le Collège de Montréal.